Lycée français de
Jérusalem
La classe de français
Site animé par Marlène Stuczynski
Mon livre a mille odeurs,
Il sent le bonheur infini,
Les chevaliers vainqueurs
Et les dragons punis.
Mon livre sent l’aventure,
Il sent la joie et la tristesse,
Les princes sauvant les princesses,
Il sent bon la littérature.
Camille Ingrand, septembre 2021
Mon livre
En-tête 1
Ma peinture
C’est moi qui suis en train d’observer les couleurs.
Je ne sais lequel acheter : le rouge ou le vert ?
Je dois choisir car je pars à une heure.
Je vais les examiner sur du verre.
Quand je touche le noir,mes mains deviennent noirâtres ;
Quand j’utilise une brosse,mes mains deviennent frêles,
Elles ressemblent à des ailes.
Quand je trempe mon pinceau dans le vert,il est verdâtre.
Tantôt l’odeur de la peinture est suave.
J’ai sali mes habits avec la peinture,est-ce grave ?
Tantôt la peinture à l’huile est fétide,
Et parfois même acide.
Quand je dessine des fruits,j’ai envie de grenades ;
J’utilise le vert et le rouge pour peindre une salade.
Lorsque je peins des gâteaux, je crois me régaler;
J’ai hâte de les avaler.
Au jardin, quand je m’installe pour peindre,
J’entends le vent siffler ;
Mais dès que je finis ma peinture, je me sens toute dégonflée.
Katia Habesch
Le joli printemps
Après l’hiver, vient le printemps,
Que j’aime tant !
Je joue dehors
Et cherche de l’or !
Au printemps, les fleurs fleurissent
Et moi, je mange du maïs !
Les oiseaux chantent longtemps
Et moi, je me détends.
Dehors, il fait très beau
Et moi, je bois de l’eau !
En marchant, je porte un chapeau,
Sous le soleil, il fait très chaud !
Au printemps, je me promène tout le temps,
Et suis très content.
Je chante bien gaiement
Et le temps passe joliment !
Tia Hanna
Mon Violon
Mon Violon a l’odeur du bois,
D’un bois ancien,
Un bois à la framboise,
Comme celui des Aliens.
Mon Violon vient de l’espace,
Il diffère des autres violons,
Sa couleur est rosace,
Sa forme semblable à un ballon.
Si tu entends mon Violon,
Tu adoreras ce que je joue,
Comme il résonne, quel son !
Parfait, puissant et doux.
Mon violon a un goût drôle,
Un goût de chocolat ? Ou peut-être du nougat.
Mais dans mon nez ça colle,
Ahhhhhhh ! Quoi ! c’est un manga !
Véronica Mishriki
Ma mère
Je t'aime ma mère,
Je ne sais pas par où commencer;
J'ai tant de choses à te dire, ma mère.
Je réalise que ma vie sans toi est insensée.
Sima Natsheh
Mes 5 sens
Les roses de ma maison
roses sentent si bon.
Je le sais mais grâce à quoi ?
Grâce à mon odorat
Quand je regarde Maëlle,
Je le trouve belle, belle.
Et a je le sais vois-tu?
Je le sais grâce à ma vue.
Quand ma soeur joue du piano
Tu entends comme c”est beau ?
Qui te dit que c’est joli ?
Tu le sais grâce à ton ouïe.
Quand je caresse Minou ,
Que c’est doux, comme c’est doux !
C’est doux ….. comment je le sais ?
Je le sais grâce au toucher.
Quand je mange un gros bonbon
Mmm ! c’est bon, comme c’est bon !
Comment Le sais-je ? Le savez vous ?
Je le sais grâce à mon goût.
Laura Touma
Ma poésie
Saint Rami,
L’ami le plus gentil.
Saint Mazen,
Dessine une fontaine.
Saint Amir,
On le voit toujours rire.
Saint Pacha
Veut toujours faire des achats.
Sainte Nadine,
La bonne copine.
Sainte Sima,
Vat toujours au cinéma.
Sainte Katia,
Saute de joie et chante Alleluia !
Sainte Laura,
Fait abracadabra !!!
Sainte Véronica,
N’oublie jamais d’écrire les devoirs sur l’agenda.
Sainte Doreen
Préfère l’Argentine.
Sainte Tia
Déteste la mafia.
Rami Alami
Mes pinceaux
Mes pinceaux sont mes amies,
Que j’aime observer et contempler.
Quand je touche mes pinceaux, ça fait de la magie.
Et quand je peins, de mes pinceaux jaillit l'art aimer.
Mes pinceaux me donnent cette couleur pourpre incroyable
Et si je suis énervée, je peins avec mes pinceaux, ça me calme.
Mes pinceaux dessinent de jolie palmes,
Mes pinceaux sont très aimables.
Mes pinceaux stimulent mon inspiration;
Les couleurs de mes pinceaux provoquent des émotions.
Mon joli pinceau qui caresse ma toile
Dessine le beau ciel et les étoiles.
Et quand je dessine en cachette, pour me calmer,
Toute suites mes amis se mettent à m’épier.
Et une fois la toile finie,
Cette dernière, au toucher, est lisse comme une bougie.
Ce pinceau spécial à mon coeur
Me fait oublier tout mes malheurs,
Mais dès que j'utilise la couleur noirâtre,
Je pense , hélas à ma marâtre.
Quand je peins avec mes pinceaux
Et dessine de beaux oiseaux ;
J’entends leurs chants agréables.
Ma peinture est formidable !
Nadine rabah
Dans la forêt, la faim tenaille le loup :
"Manger, manger du hibou !"
La vie n'est qu'un manège.
Sous la neige,
Les tyrans combattirent.
Jad Kurdieh, 5ème
Sonnet
Dans la mystérieuse forêt sombre de l'hiver,
On entendit ce cri sourd : "Le cerf s'est fait couper la tête!"
Et tous les animaux le pleurèrent, même le pivert.
Et tous regrettaient ce cerf, véritable esthète.
Un groupe de soldats qui passaient par la forêt,
Rencontrèrent le cerf, qui était très énervé,
Voyant que la chose allait bien vite les chasser,
Ils sortirent baïonnette,et, hop, la tête coupée
Et c'est toute la forêt qui se mit à pleurer
Quand on mit dans la tombe le corps sanguinolent
Et dans un arbre la tête de ce cerf admiré
Et bien qu'il pourrissait, dévoré,
Dans l'esprit de tous les animaux des bois,
Son souvenir lumineux était gravé.
Hadrien LEULLIOT, 5ème
Coup de cœur du jury Jeune Public "Infini et tout petit "
Jad Kudieh & Hadrien Leuillot - 5ème
Face au banc de l’infini,
Nous nous battons, chamaillons,
Que d’actions insensées,
Là où rien ne tourne rond
Car face au vide d’un noir absolu,
Acceptons l’évidence, c’est tout vu,
L’humanité est vraiment riquiqui
L’espace est infini et nous sommes tout petits
Refrain
Du haut d’un espace sans fin,
On n'distingue rien,
Hommes et animaux,
Fusionnent avec la terre, l’eau
Pourquoi tant de chichis,
Pour une main, un poil plus fin,
Le même souffle de vie est présent en nous,
Alors pourquoi s’entre-déchirer ainsi ?
L’espace est infini et nous sommes tout petits
Au fond d’nous on est pareils,
Qu’on soit dépanneur ou cireur d’orteils,
Nous sommes tous petits dans l’immensité
Du néant, de la fosse, de l’infinité,
Ce vide, nous ne finirons jamais de l’explorer,
Malgré toutes ces fusées
Tellement nous sommes microscopiques, minuscules
L’espace est infini et nous sommes tout petits !
Sur le sol gelé et fissuré de la glace,
Le poisson pêché, abandonné trépasse.
Dans la vaste forêt, les animaux prennent la fuite
Dans la vaste forêt, ce cadavre ils évitent.
Transi sur la glace, le poisson couvert de sang,
Dans son cercueil effrayant, attend, patiemment !
Hadrien LEULLIOT, 5ème
L'eau est rouge, comme le sang
Et tout cela est effrayant.
Devant moi sont morts des loups
Et à l'étage, des hiboux.
Du côté des vaisseaux,
S’échappent des sanglots.
Yann Le Méhauté, 5ème
Dans la prairie aux loups
Je vis l'effroi,
Dans la prairie aux hiboux
Je vis la joie.
En-haut dans le manège
Nous rions;
En-bas dans la neige
On fond.
Yasmina Qassissie, 5ème
Les oiseaux combattirent
Faire couler le sang
D'un vent effrayant
La beauté, de la joie
La laideur de l'effroi,
Qui risque de fuir ?
Pierrina Khoury 5ème